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Aucun handicap n'a besoin d'arrêter un skieur déterminé

Publié le 09 novembre 2012

Le ski ne vous saute pas aux yeux quand vous pensez aux sports pratiqués par les personnes handicapées. Mais comme les Jeux paralympiques nous le montrent à maintes reprises, tout est possible si nous avons la volonté et la détermination de le faire. Mais quand il s'agit de ski handisport (comme beaucoup d'autres sports) la volonté et la détermination ne suffiront pas toujours, dans certains cas un soutien et/ou un équipement spécial seront nécessaires, c'est pourquoi on l'appelle aussi ski adapté.

Ski adapté pour les sourds/aveugles

C'est du ski adapté qui ne nécessite aucun équipement particulier. Les personnes sourdes et aveugles ou partiellement skient simplement avec des guides spécialement formés.

Ski adapté aux handicaps physiques

Trois pistes :

Il s'agit d'une pièce d'équipement avec un ski et deux stabilisateurs (essentiellement des béquilles avec des skis sur le fond - bras-skis). Cela permet aux personnes qui n'ont qu'une seule jambe, ou une jambe forte, y compris celles qui ont eu une jambe amputée suite à un traumatisme ou à la polio, etc., de skier efficacement.

Quatre pistes :

C'est fondamentalement la même chose que le trois pistes, mais avec deux pieds-skis et deux stabilisateurs (bras-skis). Le système permet également d'avoir un ski-bra en métal entre les skis pour les empêcher d'errer ou de se croiser. Ce système est idéal pour les personnes handicapées telles que la paralysie cérébrale, le spina bifida, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire ou tout autre handicap ou blessure traumatique entraînant un manque de contrôle latéral ou l'incapacité de marcher sans béquilles ou cannes, et/ou la tendance à marcher sur les orteils, se pencher ou même tomber en avant.

Monoski :

C'est la plus difficile des méthodes de ski adapté qui convient aux personnes en fauteuil roulant ou qui ont du mal à marcher même avec des béquilles ou une canne, car elle demande le plus d'équilibre et de force. Le skieur est assis dans un siège moulé monté sur un seul ski via un cadre spécialement construit comprenant des capacités d'absorption des chocs, et utilise deux stabilisateurs portatifs pour l'équilibre et les virages.

Le monoski est destiné aux personnes doublement amputées et blessées à la moelle épinière. D'autres handicaps peuvent inclure le spina bifida, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire et la paralysie cérébrale. Le monoski est conçu pour que le skieur puisse charger indépendamment sur le télésiège. Cela offre la possibilité d'une expérience de ski indépendante. Un mono-skieur peut atteindre un niveau de compétence très élevé et skier certains des terrains les plus difficiles.

Biski :

Similaire au monoski mais avec 2 skis à coupe asymétrique. Le bi-ski est plus facile que le mono-ski car il offre une plus grande stabilité. Les bi-skieurs peuvent soit utiliser des stabilisateurs portatifs, soit des stabilisateurs montés sur le siège, ces derniers comprenant l'utilisation d'un guidon. Cependant, alors que les skieurs utilisant des stabilisateurs portatifs peuvent skier seuls, ceux qui utilisent les stabilisateurs montés doivent être attachés à un moniteur de ski.

Le bi-ski est adapté aux personnes en fauteuil roulant ou qui se déplacent difficilement avec des béquilles, des cannes ou des déambulateurs. Les handicaps peuvent inclure la paralysie cérébrale, les lésions cérébrales, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, le spina bifida, les lésions de la moelle épinière, les amputations multiples.